vendredi 27 février 2009
PENDERECKI : Thrène (1959)
éléments descriptifs imitant des bruits ► martèlement, explosions, coups, sirènes
figuralismes ► rythme de marche régulier et accentué faisant référence à la musique militaire et au déplacement des soldats.
► ostinato rythmique (effet de martèlement, de piétinement)
► timbres particuliers (sonneries de cuivres, percussions qui évoquent le combat)
► accumulation d'évènements (chaos, enchevêtrement)
éléments symboliques ► registres très graves ou suraigus (angoisse)
► martèlement rythmique (caractère obsessionnel, angoisse)
► dissonances, clusters (violence, terreur)
► contrastes extrêmes de nuances (violence)
PENDERECKI : Thrène (1959)
Formation / époque: .
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Sujet: ......................................................................................................................................................
Caractère / atmosphère: .......................................................................................................................
Moyens musicaux utilisés pour faire ressentir l’horreur de la bombe atomique:
1° partie: entrée fortissimo des différents groupes de cordes dans un registre suraigu. La nuance ff rend les sons encore plus stridents et agressifs Œ cris, hurlements des victimes. L’angoisse est accentuée par les dissonances, le temps lisse et l’absence de thème repérable.
Les sons tenus se transforment ensuite en une oscillation qui gagne peu à peu tous les instruments Œ les hurlements se transforment en plaintes.
2° partie : des sons très martelés et irréguliers sont obtenus en frappant le violon avec le bois de l’archet. Le tempo est très rapide et irrégulier, donnant un sentiment de désordre, de panique Œ choc, course, fuite ?
3° partie : quelques sons tenus, puis glissés : effet de sirènes. Nuance variable pp, crescendos Œ angoisse, silence, stupeur, incompréhension, pleurs et gémissements.
caractère, atmosphère, impressions:CHOISSISEZ....joyeux vif entraînant dynamique énergique vigoureux franc décidé
trépidant tourbillonnant virevoltant brillant éclatant claironnant triomphant
pétillant virtuose jubilatoire sonore coloré lumineux somptueux
puissant monumental grandiose majestueux solennel théâtral
agressif violent sauvage sombre lourd pesant
inquiétant angoissant martelé guerrier obstiné obsédant
pathétique dramatique tragique tourmenté intense poignant
sévère austère grave romantique passionné
ironique humoristique moqueur canaille grinçant
étrange étonnant bizarre
mélancolique nostalgique triste plaintif méditatif rêveur poétique tendre
lyrique chantant gracieux souple léger dansant
raffiné élégant
retenu discret recueilli aérien immatériel
calme tranquille serein
langage
tempo largo – lento – adagio – moderato – andante – allegro – presto
mesure 2 ou 4 temps / 3 temps
nuance pianissimo - piano - mezzo forte – forte – fortissimo
pp p mf f ff
nuance plutôt homogène et uniforme ou plutôt changeante et contrastée
avec ou sans crescendos / decrescendos
formation
orchestre symphonique (grand orchestre classique) de jazz, de variété
d'harmonie (bois+cuivres+percussions), de fanfare (cuivres+percussions)
petite formation duo, trio, quatuor...
musique vocale choeur avec ou sans piano, orchestre... (tout les possiblilités existent)
voix soliste avec ou sans piano, orchestre ( idem)
instrument soliste piano, violon .....
technologies nouvelles bande magnétique, ordinateur, bruits enregistrés....
thème aigu , médium, grave - avec un rythme de marche , de danse
joué par: l'orchestre, une famille d'instruments, un instrument....
on l'entend .... fois identique à lui-même, avec des modifications (préciser)
de plus, il est:
très court, court, assez court....
avec une mélodie conjointe et/ou avec peu de grands intervalles
de style populaire ou folklorique
avec une pulsation bien marquée, des rythmes simples, réguliers, répétés
fait de périodes (=parties) bien définies, avec ou sans question-réponse
→ c'est un thème simple et facile à mémoriser
ou bien au contraire, il est:
assez long, long, très long
avec une mélodie aux notes plutôt disjointes ou présentant de grands intervalles
de style savant
avec une pulsation peu marquée, des rythmes complexes, changeants, irréguliers
sans périodes ou question-réponse perceptibles
→ c'est un thème complexe et difficile à mémoriser
accompagnement aigu, grave, plutôt rythmique, mélodique, en accords
joué par une partie de l'orchestre, les basses seulement, les percussions....
léger, discret, peu marqué, régulier, irrégulier, simple, complexe
dense, riche, marqué, lourd, pesant, martelé, puissant, implacable, sans cesse répété, obstiné
sans accpt, le thème est dit a capella
L'avenir est un long passé
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Qu'est-ce que vous en pensez????
Susanna Martini & Ginevra Bonciani 3A ln
mardi 24 février 2009
L'avenir est un long passé
L'avenir est un long passé
by Manau
Une pupille noire entourée de blanc.
Le visage fatigué braqué sur un lieutenant.
L'ordre sera donné dans quelques instants.
Deuxième assaut de la journée et Marcel attend.
Il a placé au bout de son fusil une baillonnette
pour lutter contre une mitraillette de calibre 12.7.
Près de sa tranchée, placés à 20 ou 30 mètres,
la guerre des bouchers, nous sommes en 1917.
Tant de journée qu'il est là !
A voir tomber des âmes.
Tant de journées déjà passées sur le chemin des dames.
Marcel sent que la fin a sonné.
Au fond de sa tranchée, ses mains se sont mises à trembler.
L'odeur de la mort se fait sentir,
il n'y aura pas de corps à corps, il sent qu'il va bientôt mourir.
Comment un homme peut-il accepter d'aller au combat ?
Et quand il sent au fond de lui qu'il ne reviendra pas.
L'homme est-il un animal ?
Comme à cette époque le mal est déjà caporal.
La main du lieutenant doucement vers le ciel s'est levée.
La suite, l'avenir est un long passé.
Une pupille noire entourée de blanc.
Le visage ciré, son regard est terrifiant.
Placés à quelques pas de là, des allemands.
1944 Jean-Marc est un résistant.
Il a eu pour mission de faire sauter un chemin de fer.
Lui qui n'est pas homme d'action est devenu maître de guerre.
Après le cyclone qui frappa sa mère et son père d'une étoile jaune,
idée venue droit de l'enfer.
Tant d'années passées à prendre la fuite.
Tant de journées consacrées à lutter contre l'antisémite.
Jean-Marc sait qu'il n'a plus de recours.
Le câble qu'il a placé pour faire sauter le train est bien trop court.
La mort se fait sentir, mais il n'a pas de remords, comment le définir ?
C'est la nature de l'homme qui l'a poussé à être comme ça.
Se sacrifier pour une idée, je crois qu'on ne résiste pas.
Le mal est maintenant général,
de toutes les forces armées occultes de la mauvaise époque de l'Allemagne.
Au loin le train s'approche et l'on peut distinguer sa fumée.
La suite, l'avenir est un long passé.
Une pupille noire entourée de blanc.
C'est ce que je peux voir devant la glace à présent.
Je viens de me lever, il y a quelques instants.
C'est difficile à dire à fond ce que je ressens.
Après la nuit que j'ai passé, dur à été mon réveil.
A tout ce que j'ai pu penser avant de trouver le sommeil.
A toutes ces idées qui m'ont causé que des problèmes.
La réalité et toutes ces images de haine.
Tant d'années passées à essayer d'oublier.
Tant de journées cumulées et doucement il s'est installé.
Je me suis posé ce matin la question.
Est ce que tout recommence, avons-nous perdu la raison
car j'ai vu le mal qui doucement s'installe sans aucune morale.
Passer à la télé pour lui est devenu normal.
Comme à chaque fois avec un nouveau nom.
Après le nom d'Hitler, j'ai entendu le nom du front.
Et si l'avenir est un long passé,
je vous demande maintenant ce que vous en pensez ?
Comme Marcel et Jean-Marc ma vie est-elle tracée ?
La suite, l'avenir est-il un long passé ?
Je vous demande ce que vous en pensez.
Verrai-je un jour le mal à l'Elysée.
La France est-elle en train de s'enliser.
L'avenir est-il un long passé
En 1919, Mathilde a 19 ans. Deux ans plus tôt, son fiancé Manech est parti sur le front de la Somme. Comme des millions d'autres, il est "mort au champ d'honneur". C'est écrit noir sur blanc sur l'avis officiel. Pourtant, Mathilde refuse d'admettre cette évidence. Si Manech est mort, elle le saurait !Elle se raccroche à son intuition comme au dernier fil ténu qui la relierait encore à son amant. Un ancien sergent a beau lui raconter que Manech est mort sur le no man's land d'une tranchée nommée Bingo Crépuscule, en compagnie de quatre autres condamnés à mort pour mutilation volontaire ; rien n'y fait. Mathilde refuse de lâcher le fil. Elle s'y cramponne avec la foi du charbonnier et se lance dans une véritable contre-enquête.De faux espoirs en incertitudes, elle va démêler peu à peu la vérité sur le sort de Manech et de ses quatre camarades.
Résumé du film :
Ce film raconte l'histoire de deux amants séparés par la guerre et l'incertitude. On se trouve à la fin de la Première Guerre Mondiale, 1919, Mathilde part chercher son fiancé, Manech, qui aurait été tué avec quatre autres condamnés pour mutilation volontaire. Dans les tranchées de la Somme pendant la Première Guerre mondiale, les cinq soldats sont accusés de s'être automutilés pour échapper à leur devoir. Ils sont conduits jusqu'à un avant-poste nommé « Bingo crépuscule » et abandonnés à leur sort dans le No man's land qui séparait les deux camps.
Peu importe les témoignages des autres combattants, Mathilde garde toujours l'espoir de le retrouver vivant. Malgré son infirmité, causée par la polio quand elle était plus jeune, elle parcourre toute la France, elle embauche des chercheurs et dépense une grande quantité d'argent.
Finalement elle apprend qu'un des condamnés avait échangé les badges entre lui, Manech et d'autres militaires déjà morts. Il emporta Manech jusqu'à un hôpital pour soigner ses blessures, mais le bâtiment fut attaqué donc le doute de sa survie persiste.Le Thème :
D'un côté, le film montre des épisodes isolés de la Première Guerre Mondiale, mais les thèmes principaux sont l'espoir et l'amour. C'est évident que la fille s'accroche jusqu'au bout à l'espoir et l'idée que son amour depuis l'enfance, c'est-à-dire Manech, est encore vivant, même si contraire à la logique et aux témoignages des soldats. Elle croit que les liens entre eux sont forts et indivisibles.Critique Personnelle :
Si l'on veut avoir une vision réelle de la première guerre mondiale, c'est une bonne idée de regarder ce film. Il nous montre des images qui permettent de nous rendre compte de la violence et de la cruauté sous lesquelles vivaient les soldats pendant la guerre. Il nous montre la dure vie dans les tranchées, caractéristique principal de la première guerre mondiale. Isolés dans ces trous sales beaucoup de soldats sont devenus fous au point de réagir et faire n'importe quoi pour sortir de cet enfer. C'est pour ça, à notre avis, que le réalisateur utilise le thème de l'automutilation. Personne qui a tous ses esprits ne réagirait de cette façon. Mais il veut nous montrer que dans certaines situations extrêmes l'homme peut faire des choses contre-natures.
Même le concept de condamner à mort quelqu'un pour avoir essayé de s'échapper montre qu'à la guerre il n'y a même pas de soutien chez les alliés.
La mise en scène du film est aussi très bonne. La pluie constante, l'absence de couleurs vives engendrent une atmosphère sombre dans les tranchées.
Mais d'un autre côté il faut analyser une autre histoire qui se développe. L'histoire centrale du film, c'est une histoire d'amour et d'espoir entre une fille (Mathilde) et un garçon (Manech). Avec la force de l'espoir et de l'amour il arrive à survivre à la guerre d'une façon presque surnaturelle pour se retrouver avec sa fiancée. Même si l'histoire est vraiment jolie, on trouve que cette histoire-là a une fin trop heureuse, trop américaine. Mais c'est le contraste qui est intéressant, le réalisateur intercale des scènes vraiment crues et fortes et des scènes chaudes et tendres.
Malgré la réalisation impeccable du film et des effets spéciaux très élaborés, la logique de l'histoire est à peu près prévisible et le rythme du film est plutôt constant, ça veut dire qu'il tourne autour une série courte des faits et ça peut le rendre lent et pas trop amusant. S'engager à recréer une époque avec le plus de détails possibles risque toujours d'avoir des imprécisions importantes et de toucher des susceptibilités, en plus si l'histoire se déroule pendant une des Guerres Mondiales, donc les critiques sont à l'ordre du jour.
La Réalisation :
Le réalisateur, Jean Pierre Jeunet a adapté le roman de Sébastien Japrisot. Pour recréer l'ambiance des années 20, il a fallu transformer et décorer avec l'aide des effets spéciaux des lieux comme la place de l'Opéra, le Palais du Trocadéro tel qu'ils étaient pour l'exposition universelle, les Halles de Paris, la gare du Nord et la gare d'Orsay quand elle était encore une gare. De nombreuses scènes ont dû être tournées devant des écrans bleus. Jeunet s'est entouré de techniciens de l'agence Duboi, spécialisés dans les effets spéciaux, et de véritables géomètres.
Mais le plus grand défi du film a été la reconstitution de la ligne de front et des tranchées. Celles-là étaient remplies de boue et d'eau et devaient résister six semaines de tournage en extérieurs sous la pluie.
Concernant les chiffres et données spécifiques du film, on trouve :
Le film adapté du roman éponyme de Sébastien Japrisot dont les droits constituent la participation minoritaire du studio hollywoodien Warner aux côtés de TF1, Canal +, Tapioca (la société de production de Michel Jeunet) et la nouvelle société 2003 Production. Bien que la majorité des acteurs soient français et l'ensemble des scènes tournées en France, cette coproduction a été jugée étrangère le 26 novembre 2004 en raison de la forte participation de la société américaine Warner Bros. Pictures aux frais de production, ce qui lui a fait perdre le droit à une future subvention du centre national de la cinématographie. Le film ne pourra également participer aux César du cinéma que dans la catégorie « films étrangers ». Avec un coût de 45 millions d'euros c'est l'un des films français les plus coûteux